Conception de nouveaux
Produits Manufacturés.

Les clés du succès d’un développement coût/délais

Réduire ses dépenses de développement et accélérer son retour sur investissement : tout industriel en rêve.

Sur le papier, ce rêve semble facile à concrétiser.

Il apparaît en effet que la réduction des dépenses de développement passe par la prise en compte du coût journalier de l’équipe de développement, ainsi que la réduction des délais.
Et, s’agissant du retour sur investissement, plus tôt l’argent des produits vendus rentre, plus tôt le point de rentabilité est atteint.

Cette apparente facilité explique l’engouement du management pour ces méthodes de développement ayant comme objectif principal le coût/délais.

Mais leur mise en œuvre ne va pas sans risques.

Elle pose trois problèmes principaux :

  • Un dérapage incontrôlé de vos dépenses
  • Une date de disponibilité produit inconnue
  • Une rentabilité projet incertaine

Pourquoi ?

Il y a deux critères prépondérants à prendre en compte dans cette analyse :

1- L’interaction du coût du produit et de ses phases de développement.

  Ce graphe présente la relation qui existe entre les dépenses effectuées à un instant clef du cycle de vie produit et les coûts engagés à ce même moment.

Si l’on applique cette analyse à la phase d’étude, on peut en déduire que 75 % du coût total du produit est déterminé alors qu’il ne représente en dépense réalisée que 5% du budget total.

Pour la phase d’industrialisation produit, cela représente 90 % du coût total du produit pour 15% du budget total.

Dès lors, si l’on modifie le produit dans la phase d’investissement, le coût du projet et le coût du produit peuvent échapper à toute maitrise économique, ce qui serait catastrophique dans le cadre d’un développement Design To Cost* ou de Conception pour un Cout Objectif (CCO).

*L’équation financière de base du concept DTC : Prix de Vente Produit (donné par le marché) = Prix de revient produit + la Marge attendue. Dans ce cas de figure, le risque de vendre à perte pour tenir ses parts de marché existe.

2- Le coût de la réparation d’un défaut en fonction de sa phase d’identification.

Cette représentation sous forme de balancier permet de mettre en évidence l’impact financier de la correction d’une défaillance, en fonction de la phase du process de conception où on la découvre.

Si la correction d’un défaut coûte 1 Euros quand elle est effectuée au bureau d’études, la même défaillance coûtera 1 000 Euros si on le découvre sur un produit vendu et utilisé en clientèle.

Cette donnée est fondamentale quand on prend la décision de lancer l’industrialisation ou la production d’un développement insuffisamment abouti ou maitrisé.

Par conséquent, il ne peut pas y avoir de succès industriel sans positionner la qualité et le respect des exigences fonctionnelles avant les exigences coût/délais.

C’est au travers de la pertinence des méthodes et process de conception que s’établira la maitrise de la robustesse et la qualité du produit, ce qui permet de mieux maitriser le risque financier d’un développement produit axé sur une politique de développement coût/délais.

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